Jour 266
Après la bifurcation la route principale laisse place à un petit itinéraire peu emprunté. Nous nous enfonçons dans les collines, traversant de minuscules villages et d’indisciplinées forêts. Sous les démons rouges d’un portail en bas d’une descente, le chemin se termine. Nous venons d’atteindre les rives calmes de la rivière Li.
Un petit port, perdu, caché dans un écrin de verdure, accueille une étape de bateliers. De frêles embarcations de bambous attendent le voyageur. Quelques âmes vivent ici, marchands de vétilles, vendeurs de fruits ou vieilles femmes souriantes. Dans la torpeur générale on négocie le prix d’une traversée ou on visite l’une ou l’autre échoppe. La paix des villages du bout du monde s’est depuis longtemps lovée entre les arbres de celui-ci.
Une poussée, puis le moteur se met à ronronner. Nous aussi. Quand elle existe la berge s’arrête brusquement au pied de hautes dents de pierre brumeuse. Les sommets serrés se joignent en des reflets que ne viennent troubler que les ondulations des bateaux ou des bœufs épanchant leur soif, de l’eau jusqu’au collet. Nous glissons doucement dans la moiteur de fin d’après-midi sur un miroir qui file entre les aiguilles.
Day 266
After the junction the main road gives way to a smaller path. We plunge into the hills, passing through tiny villages and undisciplined forests. Under the red demons of a gate down a descent, the path ends. We have reached the calm shores of the river Li.
A small port, lost, hidden in a lush forest, a welcomed step for boatmen. Small bamboo boats await the traveler. Some souls live here, souvenir merchants, fruit sellers or smiling old women. In the general torpor we negotiate the price of a journey or visit a shop or two. The peace of village of the other side of the world has long nestled between the trees.
Thrust, and the engine begins to purr. We too. The bank stops abruptly at the foot of foggy teeth of stone. Only the waves made by oxen blur the reflection of the peaks in the water. We glide gently in the moist of a dying afternoon.
très belles photos ! surprenantes ces montagnes en dent de scie !..du vrai dépaysement !….bisous les aventuriers !
C’est vraiment magnifique et assez incroyable comme paysage, et quand on se dit que vous êtes arrivés là à la force de vos gambettes… on ne peut que vous admirer.
Cette semaine on héberge des cyclistes qui ont troqué la tente contre une chambre en tatamis pour quelques jours. Il s’agit de Marc et Camille, que vous avez rencontré à Taschkent !
Comme le monde est petit… (enfin ils nous ont dit qu’à vélo il n’est pas si petit que ça.)
On a bien sûr trinqué à votre santé et on pense fort à vous.
Bisous nippons (et surtout ni mauvais)
paysage sublime et grandiose merci pour le partage
bisous à vous deux et bonne route
vous allez être heureux de revoir votre famille après ces longs mois
d’abord les parents de SIUGI …puis les tiens CHARLES , il me semble …c’est ce que j’ai cru comprendre , quand j’ai eu MARIE au téléphone … dans trois mois ??? …quel bonheur pour tous !..même si vous vous voyez sur SKYPE , ce sera la fête !!
C’est magnifique… et assez surprenant.
En tout cas, vous avez l’air d’apprécier!
Que c’est beau et inconnu pour nous … On se croirait dans un de ces paysages fabriqué par un artiste du net ! La nature les dépassera toujours !
Que de souvenirs dans vos têtes !
Amitiés
C’est superbe comme endroit, elle parait paisible cette rivière et pourtant elle doit bien avoir des colères commes les autres.
bon voyage.
Oh!! je vous quittes vous étiez en ville et là quel dépaysement!! comme un documentaire que je suis à la tv et qui m’émerveille….quand je repense au tout début de Cambrai et là now!! que de chemins nous avons parcouru!! mdr pour le nous! kiss.
tout simplement magnifique 🙂
(qd mm vous auriez pu jouer a mcgyver et transformer vos vélos en pédalo tsstss) 🙂
bisous