Jour 239
De prime abord Songpan n’est qu’une rue délimitée par trois portes immenses. Camp de base pour les attractions de la région elle aimante les touristes. Sortis du centre en rénovation où chaque façade, chaque bâtiment, chaque enseigne est identique, après un énième marchand de foulard, les jolis pavés colorés meurent sous les dragons de la porte Sud. Les visiteurs ne venant pas jusqu’ici, de simples dalles de béton font l’affaire. Nous roulons au pas dans le calme de la zone résidentielle. Les rues sont bien trop étroites et tordues pour accueillir un réel traffic. On nous dévisage en souriant : que font deux étrangers en dehors de leur zone réservée ? Du bois aux fenêtres aux portails s’ouvrant sur de larges cours intérieures, les maisons, bien que neuves et grises, ancrent le lieu dans une quiétude certaine en étouffant les klaxons aggressifs de la rue principale. Dans cette atmosphère sereine on s’occupe des enfants : les grand-parents accueillent les écoliers rentrant chez eux par grappes entières, les papas caressent et embrassent leur progénitures hilares, les mamans accroupies motivent le relâchement de la vessie du bébé dans leur bras par un doux chuintement à leurs oreilles. Les chinois aiment leurs gosses, c’est indéniable.
Day 239
At first glance Songpan is a street bordered by three huge doors. It is a base camp for tourists. Out of the center under renovation where every facade, every building, each sign is identical, after yet another merchant scarf, the pretty colored stones die under the dragons of the South Gate. Visitors don’t come that far : concrete slabs do the trick. We slowly cycle in the quiet residential area. Streets are too narrow and twisted to accommodate a real traffic. We are beeing stared by smiling inhabitants: what are these two strangers doing outside their restricted area? From the wooden windows to wide gates opening on large courtyards, the houses, although new and gray, anchor the place in a quiet mood far from the horns of the main street. In this serene atmosphere children are taken care of: grandparents greet pupils returning home, dads tease and kiss their hilarious offspring, mothers help relaxing their baby’s bladder by a soft hiss. The Chinese love their kids, it is the least one can say.
C’est bien de le dire que les chinois aiment leurs enfants, on nous a tellement fait croire qu’ils n’en avaient que pour subvenir à leurs besoins quand ils seront vieux.
C’est bien aussi de prendre les routes interdites, là est la vraie Chine.
bises
et pas de gros chien prêt à la courses ? hi hi…une tite image m’aurait plu!! je suis coquine quand même comme les gosses!! bises